Casablanca [ Livre] : Figures et scènes métropolitaines / Sous la direction de Michel Peraldi et Mohamed Tozy
Langue : français.Publication : Rabat : Centre Jacques Berque, Paris : Karthala, Casablanca : Centre marocain des sciences sociales, impr. 2011, 58-Clamecy : Imprimerie LaballeryDescription : 1 volume de 364 pages : couverture illustrée en couleur ; 24 cm.ISBN : 9782811104566.Collection: Hommes et sociétésDewey : 307.760 964, 23Classification : Résumé : Au début de l'année 2007, l'Université Hassan Il Aïn Chock de Casablanca nous a donné la possibilité exceptionnelle de préfigurer ce qui devait devenir l'une des rares écoles doctorales de sciences sociales ouvertes au Maroc depuis les années de plomb. Nous réunissons alors, dans une très tonique absence d'académisme, des doctorants, enseignants, chercheurs, acteurs, journalistes et militants, autour de la vague ambition de donner un espace d'expression et de création aux sciences sociales, avec un penchant marqué pour l'anthropologie, telle qu'elle est pratiquée du côté des miniaturistes, façon Clifford Geertz. La référence (plus que la révérence) à l'Ecole de Chicago s'est imposée aussitôt, moins parce qu'il s'agirait de l'ériger en courant ou tendance dont nous suivrions le modèle que comme moment créateur dans le processus de production du savoir et des compétences. L'objet commun apparaît alors comme conséquence de cette référence : la métropole, qui nous irradie de sa présence autant que par le silence académique dont elle est l'objet. Métropole en effet, Casablanca le devient à une vitesse qui dépasse toutes les prévisions, toutes les projections, parce que, à l'identique des villes africaines ou américaines, elle est une ville en croissance exponentielle dans un dispositif urbain lui-même explosif. Comme dans toute métropole, à Casablanca aussi les citadins sont d'anciens paysans venus des douars. Certes, à la différence de la Chicago de l'ère industrielle, Casablanca n'est pas faite de " migrants venus de la lointaine Europe. Si les colons l'ont bâtie, les paysans l'ont peuplée et en quelque sorte réinventée. Voilà donc la question anthropologique : quel travail fait la ville sur ces paysans ? Comment fabrique-t-elle " du citadin " ? Comment se transmettent les compétences urbaines, les codes et les routines d'une urbanité réinventée ? Bref quels sens donner au chaos apparent ?.Sujet - Nom commun: Vie urbaine -- Maroc -- Casablanca (Maroc) -- Actes de congrès | Citadins -- Maroc -- Casablanca (Maroc) -- Actes de congrès Sujet - Nom géographique: Casablanca (Maroc) -- Conditions sociales -- Actes de congrèsType de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue |
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Livre | Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat 2ème étage | 307.760 964 PER (Parcourir l'étagère) | Exclu du prêt | New 2017 |
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307.336 096 MHA Habitat de la bourgeoisie marocaine | 307.70964 ZHA Espace, territoire et société au Maroc | 307.72 GOF La fin du village | 307.760 964 PER Casablanca | 307.76 MON La ville | 307.760964 CHO L'informalité urbaine | 307.766 42 CHO Le Maroc face au défi urbain |
Textes issus de l'atelier d'anthropologie urbaine organisé par le Centre marocain des sciences sociales et le Centre Jacques Berque
Au début de l'année 2007, l'Université Hassan Il Aïn Chock de Casablanca nous a donné la possibilité exceptionnelle de préfigurer ce qui devait devenir l'une des rares écoles doctorales de sciences sociales ouvertes au Maroc depuis les années de plomb. Nous réunissons alors, dans une très tonique absence d'académisme, des doctorants, enseignants, chercheurs, acteurs, journalistes et militants, autour de la vague ambition de donner un espace d'expression et de création aux sciences sociales, avec un penchant marqué pour l'anthropologie, telle qu'elle est pratiquée du côté des miniaturistes, façon Clifford Geertz. La référence (plus que la révérence) à l'Ecole de Chicago s'est imposée aussitôt, moins parce qu'il s'agirait de l'ériger en courant ou tendance dont nous suivrions le modèle que comme moment créateur dans le processus de production du savoir et des compétences. L'objet commun apparaît alors comme conséquence de cette référence : la métropole, qui nous irradie de sa présence autant que par le silence académique dont elle est l'objet. Métropole en effet, Casablanca le devient à une vitesse qui dépasse toutes les prévisions, toutes les projections, parce que, à l'identique des villes africaines ou américaines, elle est une ville en croissance exponentielle dans un dispositif urbain lui-même explosif. Comme dans toute métropole, à Casablanca aussi les citadins sont d'anciens paysans venus des douars. Certes, à la différence de la Chicago de l'ère industrielle, Casablanca n'est pas faite de " migrants venus de la lointaine Europe. Si les colons l'ont bâtie, les paysans l'ont peuplée et en quelque sorte réinventée. Voilà donc la question anthropologique : quel travail fait la ville sur ces paysans ? Comment fabrique-t-elle " du citadin " ? Comment se transmettent les compétences urbaines, les codes et les routines d'une urbanité réinventée ? Bref quels sens donner au chaos apparent ?
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